1. |
Cairo
04:04
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Paroles:
Jamais été beaucoup plus loin
Que le bout de mes mains
Jamais été au Caire
Ou navigué sur les mers
Jamais rien fait d’admirable
La plupart du temps passable
Mais je t’aime comme un père
Dans ce monde à l’envers
Même quand c’est maladroit
Ne pleure pas sur ce qui est
Il n’y a pas d’autre endroit
Suis le rythme où il va
Ton âme était bleue
Avant d’être née
Aucune autre couleur
Ne peut la cacher
Le Caire c’est cette ville immense
Et sur le Nil la poussière
Du désert mais aussi
Ce bled de l’Illinois
Où ni toi ni moi
N’avons jamais mis les pieds
Et en 78 tours
D’un vieux blues le contour
Le Caire en anglais Cairo
En un mot trois réalités
Il n’y a pas d’autre endroit
Suis le rythme où il va
Ton âme était bleue
Avant d’être née
Aucune autre couleur
Ne peut la cacher
Et chaque jour nous sommes émus
D’apprivoiser l’inconnu
Au coin de toutes les rues
Au coin de toutes les rues
Les noms ne sont que des repères
Aux éclats souvent trompeurs
La multitude les lieux les heures
Chantent notre douleur
Même enfouis sous l’habitude
Même quand nous avons peur
Même quand notre âme est bleue
Tu ne trouveras pas mieux
Ton âme était bleue
Avant d’être née
Aucune autre couleur
Ne peut la cacher
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2. |
Détour
04:07
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Paroles:
Si tout revenait comme avant
Les humains comme des aimants
Les parfums sous les arbres
Presque immobiles à la fenêtre
Le fleuve et la nuit charrient des étoiles
Tu les as à peine aperçues
Tu fais ce qui te chante
Et si c’est lourd tu suis un détour
Et quand tu fatigues et quand tu tangues
Quand tu te demandes à quoi ça rime
Et dans quelle langue ?
La mélodie relie tout l’espace
Elle se dévoile et d’elle-même elle s’efface
Si tout revenait comme avant
Les humains comme des aimants
Les parfums sous les arbres
Presque immobiles à la fenêtre
Le fleuve et la nuit charrient des étoiles
Tu les as à peine aperçues
Tu fais ce qui te chante
Et si c’est lourd tu suis un détour
Et quand tu fatigues et quand tu tangues
Quand tu te demandes à quoi ça rime
Et dans quelle langue ?
La mélodie relie tout l’espace
Elle se dévoile et d’elle-même elle s’efface
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3. |
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Paroles:
Tu réécoutes ce vieux disque
Des années 90
Ou bien avec délice
Cette belle rengaine d’Elvis
C’est le son du temps qui nous dépasse
C’est le son du temps qui nous embrasse
Et les leçons du temps qui passe... et tout efface
Juste au-dessus de la vallée
S’aiguise un ciel d’été
Dont la forme indécise
Voile la beauté exquise
C’est le son du temps qui nous dépasse
C’est le son du temps qui nous embrasse
Et les leçons du temps qui passe... et tout efface
Et le temps quoiqu’on fasse
Restera de glace
Est-ce la peur, la joie, la menace ?
Ce chemin que tu enlaces
C’est le son du temps qui nous dépasse
C’est le son du temps qui nous embrasse
Et les leçons du temps qui passe... et tout efface
Et cette émotion
Tu ne sais pas comment la nommer
Et toute ta vie
Dans une simple mélodie
C’est le son du temps qui nous dépasse
C’est le son du temps qui nous embrasse
Et les leçons du temps qui passe... et tout efface
Tu réécoutes ce vieux disque
Des années 90
Ou bien avec délice
Cette belle rengaine d’Elvis
C’est le son du temps qui nous dépasse
C’est le son du temps qui nous embrasse
Et les leçons du temps qui passe... et tout efface
C’est le son du temps qui nous dépasse
C’est le son du temps qui nous embrasse
Et les leçons du temps qui passe... et tout efface
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4. |
Lasso
02:52
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Paroles:
Dans cette chanson
J’voudrais convoquer l’universel
Qu’il y mette son grain de sel
Je l’ai appelé sur son cell
Il n’a pas répondu à l’appel
L’universel est occupé
Il fume des cigarettes en chaussettes
Sur sa terrasse
Il regarde les oiseaux malins du matin
Chanter la lumière du soleil
Et s' remuer le popotin
Sans paroles ça l’émerveille
Jamais il ne se lasse de leur doux refrain
Quelque part et n’importe où
Quelqu’un et n’importe qui
Le sens le son et les mots
Attrapés au lasso
Au galop sur les mille plateaux
Dans cette chanson
Je voudrais aussi faire sens
Mais c’est difficile dans le sens où
Quand je le sens tout près de moi
Que j’tiens mon lasso fermement
Il repart au galop en sens inverse
Le sens c’est comme le sel
Dans un plat si t’ en mets trop
Ça sent le contraire de ce que ça devrait
C’est si saturé que
Ça ne goûte plus rien
À dire vrai
Le sens c’est comme le sel
Quelque part et n’importe où
Quelqu’un et n’importe qui
Le sens le son et les mots
Attrapés au lasso
Au galop sur les mille plateaux
Dans cette chanson
Je ne fais la leçon
À personne
Il n’y a rien qui résonne
C’est creux comme le fond d’une casserole
Et j’abandonne la raison
Pour laquelle je l’ai commencée
Je l’offre à toute personne bien intentionnée
J’abandonne ce chien usé
Sur le bord d’une autoroute
Comme le font chaque été ces familles
Qui partent à la mer
Le cœur brisé parce qu’il aboyait trop
Et qui pour l’année prochaine
Songent à un gorille
Même si ça n’est pas forcément pratique en ville
L’universel s’est occupé
De ce vieux braque allemand mouillé à poil court
Qui aboie maintenant le matin
Quand il fume en chaussettes sur sa terrasse
Et que les oiseaux malins remuent leur popotin
Tout ça pour dire en quelques mots
Que dans les chansons comme en cuisine
En peinture en photo ou dans la vie
Ça sert à rien d’en mettre trop
Et que Georges Brassens
Était vraiment trop doué au lasso
Au lasso
Quelque part et n’importe où
Quelqu’un et n’importe qui
Le sens le son et les mots
Attrapés au lasso
Au galop sur les mille plateaux
Au galop sur les mille plateaux
Au galop sur les mille plateaux
Au galop sur les mille plateaux
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5. |
Deux choses à la fois
03:34
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Paroles:
Souffler le chaud
Et puis le froid
Se jeter à l’eau
Rester sans voix
Lire sur un visage ce qu’il ne dit pas
Comment ressentir deux choses à la fois ?
De ce fruit le goût doux-amer
L’ambiguïté aimer
Et dévaler
Comme un fou la vallée de la vie
Comment ressentir deux choses à la fois ?
Comment ressentir deux choses à la fois ?
Trouver quelque chose
Dans un moment de pause
Tristesse et joie d’un départ
Sans trop savoir : gratitude ou désespoir
Comment ressentir deux choses à la fois ?
Comment ressentir deux choses à la fois ?
Partir à l’aventure
Et sentir la nostalgie du retour
Douleur et plaisir
De te revoir
Futur, passé ou bien présent
Tu gagnes ou tu perds à chaque instant
Comment ressentir deux choses à la fois ?
Comment ressentir deux choses à la fois ?
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6. |
Sentiment vibrato
02:09
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7. |
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Paroles:
Une existence par procuration
Constamment l’impression
De revivre le générique
De ce que serait la suite
Tu n’oses pas vivre ta vie
Tu la regardes comme un travelling
Et chaque séquence te rappelle
Un autre film que tu as vu
De ces films souvenirs intimes
Ces intrigues ces voix off
Désormais à jamais les tiennes
De ta vie un best of
De Chris Marker le faux soleil
Ou bien Singing in the rain
Tu as le goût de la cerise
Ou d’un voyage à Tokyo
Avec Godard à bout de souffle
Sur le Boulevard du crépuscule
Jusqu’à la notte d’Antonioni
Nuit américaine sur ta vie
C’est comme ce soir dans une ville
Assis quelque part
Tu pourrais t’croire dans un film
D’Almodovar
C’est comme ce soir dans une ville
Assis quelque part
Tu préfères croire que tout ça
C’est du grand art
Tu n’y peux rien à vrai dire
Paris Texas les ailes du désir
Tu n’as jamais su choisir
Louis de Funès ou bien Bourvil
Pialat Varda Kubrick Tati
Lynch Hayao Miyazaki
Wenders Dolan Kurosawa
Ozon Ozu Méliès Tati
C’est comme ce soir dans une ville
Assis quelque part
Tu pourrais t’croire dans un film
D’Almodovar
C’est comme ce soir dans une ville
Assis quelque part
Tu préfères croire que tout ça
C’est du grand art
Les fraises sauvages ou Manhattan
De Truffaut le dernier métro
Charlie Chaplin s’est enfui
Avec Deneuve et Adjani
Toujours ailleurs plutôt qu’ici
Toujours ailleurs plutôt qu’ici
C’est comme ce soir dans une ville...
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8. |
Enfants du paysage
03:22
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Paroles:
Nous traversons des lieux et des moments
Notre pas toujours changeant
Nous tient lieu d’horizon
À peine plus dense que l’ombre des nuages
Rêver sur le lit de rivières endormies
Danser sur la géographie
Disposés au pied du hasard
L’ensemble des doutes et la foi
Nos essais les poèmes les lois
Ils n’y changent à peu près rien
Nous sommes enfants du paysage
Semés par les vents de passage
Nous sommes enfants du paysage
Semés par les vents de passage
Le trouble sur nos visages
Notre pas toujours changeant
Nous tient lieu d’horizon
À peine plus dense que l’ombre des nuages
Rêver sur le lit de rivières endormies
Danser sur la géographie
Disposés au pied du hasard
L’ensemble des doutes et la foi
Nos essais les poèmes les lois
Ils n’y changent à peu près rien
Nous sommes enfants du paysage
Semés par les vents de passage
Nous sommes enfants du paysage
Semés par les vents de passage
Nous sommes enfants du paysage
Nous sommes enfants du paysage
Semés par les vents de passage
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9. |
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Paroles:
Tu dis vouloir aller jusqu’au bout du monde
Mais si tu y penses bien deux secondes
Au bout de tes doigts il est déjà il abonde
Pourquoi courir à fond du lundi au dimanche
Largué à des kilomètres de distance
Ici partout c’est ta maison
La source sans comparaison
Étanche ta soif d’illumination
À ta disposition
Les bases et les fondations
On peut s’offrir toutes les secondes
Qu’elles soient graciles agiles ou fragiles
Toutes celles qui peuplent notre monde
Pourquoi faire la fausse promesse
Comme dans les chansons d’amour
D’une ivresse qui jamais ne cesse
Mais d’autres promesses il n’y a pas
Qui ne tiennent déjà dans tes bras
Le parfum et l’émoi
L’espoir tout entier tient dans un seul baiser
Et pendant toutes ces années
Sous les frondaisons
Nous avons rêvé des révolutions
Qui ne se sont jamais concrétisées
À quoi bon
Ailleurs que dans notre imagination
Et nul besoin de tout savoir
Et de tendre des miroirs
Et d’attendre toujours mieux
Et nul besoin de tout savoir
Et de tendre des miroirs
Jeter de la poudre aux yeux
Et comme tous ces arbres multicentenaires
À l’ombre douce de l’éphémère
Tu garderas toute la lumière
Et comme tous ces arbres multicentenaires
À l’ombre douce de l’éphémère
Tu garderas toute la lumière
Ici partout c’est ta maison
La source sans comparaison ...
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10. |
Paruline (avec Fé)
03:12
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Paroles:
Je sais même pas si
Ce coin d’univers
Touche à l’infini
Même quand c’est sublime
C’est point à la ligne
C’ est pas moi qui trépigne
Sur des rythmes trépidants
C’ est pas moi qui désigne
La marque sur le cadran
C’est parce qu’ils disent que la terre est plate
Que j’ tourne en rond comme un automate
Dans cette ville dans cette rue
Une forêt disparue des gestes disparates
Tu sais je sais même pas si
Ce coin d’univers
Touche à l’infini
Même quand c’est sublime
C’est point à la ligne
Tu remets ton costume
Reprends tes vieilles habitudes
Avec ta gueule de gazoline
Tu fais fuir les parulines
C’est parce qu’ils disent que la terre est plate
Que j’ tourne en rond comme un automate
Dans cette ville dans cette rue
Une forêt disparue des gestes disparates
Je taille un chemin par ici
Dans tes pensées j’m’ suis senti
Oui dépassé sur toute la ligne
Un dinosaure dans un jardin de ruines
Tiens c’est drôle
J’ai aucun contrôle
En plein soleil
T’a vu c’est mon ombre
Qui parle à ma place
Sur la côte opaline
Je calme mon spleen
C’est surréaliste
C’est parce qu’ils disent que la terre est plate
Que j’ tourne en rond comme un automate
Dans cette ville dans cette rue
Une forêt disparue des gestes disparates
Je taille un chemin par ici
Dans tes pensées j’m’ suis senti
Oui dépassé sur toute la ligne
Un dinosaure dans un jardin de ruines
Vivre c’est rêver sans savoir
Le fin mot de l’histoire
Vivre c’est rêver sans savoir
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11. |
Simple comme bonjour
03:48
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Paroles:
La nuit sur les bords de Loire
Avec un magnétocassette
On avait quelque chose à boire
Une bouteille partagée à sept
C’était toujours un peu pareil
On chantait quelque chose en anglais
Sans vraiment tout comprendre de ce que ça disait
C’est simple comme bonjour
C’est le b.a.-ba
C’est comme du jazz
Mais joué sans solo
De tout ce qui s’est passé
J’ai gardé tous les visages
Sur le fleuve étoilé
Ces moments d’amitié
C’est simple comme bonjour
C’est le b.a.-ba
De ce qui nous entoure
Apprendre deux choses ou trois
Ce que tu voudras
Tel ce rêve perdu
Cette sensation ténue
Juste sous la pensée
Elle s’était adossée
C’est simple comme bonjour
C’est le b.a.-ba
De ce qui nous entoure
Apprendre deux choses ou trois
Ce que tu voudras
Une blague, un jeu de mots
Une suite de syllabes
Verticales ou horizontales
Dans un ordre improbable
La nuit sur les bords de Loire
Avec un magnétocassette
La nuit sur les bords de Loire
Avec un magnétocassette
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12. |
Le singe musicien
04:47
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Paroles:
Je ne sais pas pourquoi
Tu es partie si loin
Travailler dans un cirque
Tu m’as dit que tu m’apprendrais des techniques
Et moi je vois que déjà tu sais t’enfuir
Et moi je vois que déjà tu sais t’enfuir
N’étais-je qu’un petit singe
Musicien
Ma muse de moi tu t’amusais
Lorsque nous nous aimions
Tu m’as dit que tu m’apprendrais la musique
Et moi je vois que déjà tu sais t’enfuir
Et moi je vois que déjà tu sais t’enfuir
J’ai médité sur les raisons
De ton départ
Mais toujours ces questions
Me désemparent
Le temps de nous faire
À ce que l’on perd
Qu’est-ce qui nous fait nous enfuir ?
Qu’est-ce qui nous fait nous en faire ?
Et moi je vois que déjà je sais m’enfuir
Et moi je vois que déjà je sais m’enfuir
Je retrouve ce poème
De l’histoire ancienne
Caché dans un carnet
La trace de ce qui a été effacé
Je ne sais pas pourquoi
Je faisais cette tête moi
Je demande au passé
Ce qu’il a à me confier
Mais moi je vois que déjà il sait s’enfuir
Mais moi je vois que déjà il sait s’enfuir
Mais moi je vois que déjà il sait s’enfuir
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13. |
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Paroles:
Prendre le micro
Et ne plus savoir trop
Quel propos tenir au
Sujet de quoi où
Quel mot prononcer
Sans quiproquo provoquer
Sans se censurer
Quelque chose à susurrer
Sans se faire agresser
Ou même canceller
En français annuler
Peut être ne parler
Que du bout de son nez
Voir de son nombril et
De ce que l’on a mangé
Pas de ce qui a changé
Au cours de la décennie
Les banalités
D’un mode de vie
Sans grands reliefs assumer
Quelque chose à susurrer
Sans se faire agresser
Ou même canceller
En français annuler
Ou peut être ne rien dire
Rester bien tranquille
À ma place ou pire
Prisonnier imbécile
De paramètres civils
Sociaux de genre et de race
Et décrire à la place
Le style exact de ma musique
Ne plus nous adresser
Qu’à nos segments de marché
Réduit la taille de nos idées
Ne plus nous adresser
Qu’à nos segments de marché
Réduit la taille de nos idées
Je ne tiendrai pas l’index
Des microconflits
Par souci par peur d’être mis
Moi-même à l’index
Je ne tiendrai pas l’index
Des microconflits
Par souci par peur d’être mis
Moi-même à l’index
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14. |
Séries transparentes
04:26
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Paroles:
La première fois que je l’ai vue
C’était vraiment quelque chose
Les simples notes d’un piano
En séries transparentes
Elle portait un tee-shirt blanc
De marque obsolète
En gros caractères c’était écrit sur l’horizon blanc et gris :
Nous vivons dans un nuage rejoint par le silence
Avant les songes embuaient nos yeux
Mais la compression des villes les a délavés
C’est ici sur cette avenue
Que nous nous sommes perdus
Les simples notes d’un piano
En séries transparentes
À la porte d’un magasin
De marque obsolète
En gros caractères c’était écrit sur l’horizon blanc et gris :
Nous vivons dans un nuage rejoint par le silence
Avant les songes embuaient nos yeux
Mais la compression des villes les a délavés
Bien des années plus tard
Je suis dans cette gare
Un crépitement au loin
L’eau sous les roues du train
Le trait de nos deux mains
Qui se rejoignent ici et après
Dansent dans un geste de lumière dense
Nous vivons dans un nuage rejoint par le silence
Avant les songes embuaient nos yeux
Mais la compression des villes les a délavés
Les a délavés adlib
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